
Formée à l’école nationale de musique et de danse de Mâcon en violon et en danse contemporaine, puis au conservatoire de Lyon en danse contemporaine, et parallèlement en histoire et histoire de la danse (Lyon 2, Paris 1, ULB), elle chemine en danse comme interprète pour des compagnies belges et françaises (cie Gramma, cie Libentere, cie Meta, cie Visions croisées, cie Alea Citta, Kenzo Kusuda, Clara Guémas…).
Elle poursuit un travail chorégraphique, nourri des expériences du collectif, de la marche et de la danse comme possible documentation du réel, au sein du projet porté en tandem avec Claire Malchrowicz : Dans se perdre, il y a la question du demi-tour…
C’est à ce moment-là qu’elle rencontre Flora Gaudin avec qui s’établissent les premières correspondances. Elle la rejoindra pour la création d’un trio entre elles deux, un violoncelle et le compositeur Richard Comte pour la pièce Marsyas (2013-2019). Leurs envies communes autour de la marche et de la danse en extérieur trouvent un terreau fertile dans le projet des Déambulations aux eaux.
Au sein du compagnonnage de l’association meta, elle forme en 2022 le duo ekkis avec Alice Boivin, pour y déployer un duo à partir de la Danse de la sorcière de Mary Wigman : Mains, mailles, mailloches.
Par ailleurs, Marion mène, un temps, un travail de réflexion théorique sur la danse et les arts de la scène, avec comme fil rouge une approche en sciences humaines, questionnant le lien entre la danse et le monde (festival inside/out, revue Agôn, enseignement en culture chorégraphique…).
Elle pratique avec engouement la transmission en tout terrain, dans des contextes sociaux variés (notamment depuis 2017 au sein du projet Démos de la Philharmonie de Paris, ainsi que dans des structures de la petite enfance via la cie Libentere, le réseau Enfance et musique ou 193 soleil).
Son côtoiement durable avec comédiens et musiciens l’amène à intervenir comme regard extérieur pour des pièces au plateau (cie Des yeux de chien bleu, cie Furor poetico…).
Plaçant la danse à l’endroit de la rencontre avec l’autre, elle se nourrit du vocabulaire de la danse contemporaine à tous les étages de son histoire, de la relation entre danse et musique, de l’écriture du mouvement (notation Laban avec la cie Gramma), des danses populaires, ainsi que de la pratique de la marche.